Il est mort au bord de la Méditerranée, Giuseppe.
J’avais un vinyl avec cette chanson…
25 ans nous séparent.
J’aimais bien sa voix, lente, tranquille, douce, chantant des choses impossibles aujourd’hui me semble-t-il…
Le temps est comme l’horizon vu d’un bateau qui avance continûment vers l’ouest sur une mer infinie : point de retour, et nul ne sait ce qui se cache derrière l’horizon, alors on a toujours envie d’y aller voir un peu trop vite au lieu de profiter du calme présent…
Dans ce bassin où jouent
Des enfants aux yeux noirs,
Il y a trois continents
Et des siècles d’histoire,
Des prophètes des dieux,
Le Messie en personne.
Il y a un bel été
Qui ne craint pas l’automne,
En Méditerranée.
Il y a l’odeur du sang
Qui flotte sur ses rives
Et des pays meurtris
Comme autant de plaies vives,
Des îles barbelées,
Des murs qui emprisonnent.
Il y a un bel été
Qui ne craint pas l’automne,
En Méditerranée.
Il y a des oliviers
Qui meurent sous les bombes
Là où est apparue
La première colombe,
Des peuples oubliés
Que la guerre moissonne.
Il y a un bel été
Qui ne craint pas l’automne,
En Méditerranée.
Dans ce bassin, je jouais
Lorsque j’étais enfant.
J’avais les pieds dans l’eau.
Je respirais le vent.
Mes compagnons de jeux
Sont devenus des hommes,
Les frères de ceux-là
Que le monde abandonne,
En Méditerranée.
Le ciel est endeuillé,
Par-dessus l’Acropole
Et liberté ne se dit plus
En espagnol.
On peut toujours rêver,
D’Athènes et Barcelone.
Il reste un bel été
Qui ne craint pas l’automne,
En Méditerranée.
2013/05/24 à 3:49 |
Je connais peu ses chansons. Mais j’ai entendu dire qu’il aimait LES femmes.
Je me demande ce qui te plaît dans cette chanson !
2013/05/24 à 9:56 |
On ne peut pas se satisfaire d’une seule femme ! 😉 Vous êtes toutes différentes ! Et nous avons envie de toutes vous découvrir, comme on a envie d’aller d’île en île, attiré par l’inconnue, par la découverte, la conquête, la surprise… Nous sommes des enfants…
La douceur ! La lenteur ! Sa voix douce qui parle de bonheur et de malheur, et de la douceur de vivre dans un pays chaud au bord de la mer…
2013/05/25 à 8:59
Et ses beaux yeux bleus !
Vous êtes certainement de merveilleux amants !
Hier j’ai passé la journée avec un méditerranéen que je n’avais pas vu depuis quelques années. J’ai retrouvé cette lenteur et surtout une douceur, une sérénité, une gentillesse que je n’ai pas rencontrées depuis longtemps. Mais je n’ai pas envie de le découvrir plus. Simplement peut-être besoin de cela en ce moment.
2013/05/28 à 10:32
Bien vivre consiste aussi à savoir prendre son temps, à profiter du moment présent, sans s’exciter pour le futur, incertain… Et puis, au Sud, ils ont l’habitude de faire une pause en début d’après-midi, au plus fort de la chaleur… 😉
2013/05/24 à 10:09 |
Et celle-là !!
2013/05/28 à 10:30
Cette chanson-là est magnifique !!!!!!!!!!!
2013/05/28 à 10:42
Il faut voir le visage de Barbara quand elle s’approche de Georges…
Enfin… quand Monique s’approche de Joseph…
2013/05/29 à 7:46
Le visage d’une amoureuse !
2013/05/25 à 8:46 |
Elle est magnifique !
2013/05/29 à 8:13 |
Disciple de Paul Lafargue, grand amateur de sieste orientale, il jubile de choquer « les petites abeilles industrieuses » en prônant le droit à la paresse. Et en le pratiquant.
Barbara trouve la ruse pour le sortir de sa torpeur. « Tous les jours, je venais regarder la télévision chez elle. Je restais des heures dans son canapé. Elle m’a menacé de faire disparaître le poste si je ne lui écrivais pas une chanson. Je lui ai fait la Longue Dame brune, ça m’a pris une heure. »
http://next.liberation.fr/portrait/0101341900-alexandrie-alexandrins
2013/06/04 à 8:23 |