Journée vide

Il y a des journées, comme celle-ci, où il ne se passe rien (ou presque) pour moi, surtout après une mauvaise nuit.
Une mauvaise nuit : le verre bu dans un bar trop bruyant après la conférence Farouk Mardam Bey (« Le réveil démocratique du monde arabe ») a réveillé mes acouphènes…
Une journée vide, passée à essayer de résoudre quelques problèmes d’échec, ou à traîner devant mon PC, après avoir regardé le maximum d’informations sur le séisme du Japon d’hier, et avant de chercher une paire de chaussures pour Marrakech et avant de lire « Pour la Science » à la Bilbliothèque, et avant de traîner encore à la FNAC. Une journée à … attendre demain, pour revoir la revoir.
Seul, j’ai encore une sensation de vide, d’ennui, de ne pas savoir quoi faire de mon temps…
Mais, bon, faut-il vraiment FAIRE quelque chose de son temps ? Faut-il fatalement lire, regarder la télé, courir les magasins, etc ? Non. Surtout avec le temps pénible d’aujourd’hui, couvert, frais, puis pluvieux. Vivement le beau temps ! Que simplement marcher dehors, sous le soleil et dans l’air frais mais pas froid, soit un pur plaisir ! Sentir son corps bouger librement, libéré des polaires, écharpes, chapeaux, gants ! Bref, vivement le printemps ! D’ailleurs, j’entends chanter les merles dehors. Le printemps arrive !
Allez, je vais lire…
Demain, elle pourra (se) blottir à loisir.

2 Réponses to “Journée vide”

  1. miaasublime Says:

    Je crois que les moments où l’on attend quelque chose avec force donnent toujours l’impression d’être fades…

  2. trex58 Says:

    Hummmmm Cette attente me semble plutôt donner (à moi au moins) de grandes poussées d’hormones et d’endorphines. Bien sûr, c’est la suite, une fois l’attente récompensée ou punie, qui est dure…
    À moins d’être coincé dans l’attente ? Sans pouvoir mais aussi avec la certitude que ça n’aboutira pas ? Hummmmm j’ai souvent la folie de ne pas même imaginer que ce que j’attends n’est pas possible, jusqu’au dernier moment, une fois le nez écrasé contre la dure réalité… Mais, bon, une fois le moral écrabouillé de me rendre compte que je n’ai fait que rêver, il me suffit de gommer ces moments désagréables de ma mémoire, et me voilà prêt pour de nouvelles aventures (folies) !
    Enfin, ces 3 derniers mois, c’est le calme qui prévaut… ce n’est pas désagréable, non plus, d’être dans l’oeil du cyclone !

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