Un poison violent

« Un poison violent » est un film difficile … à supporter. Grave erreur de ma part. D’un certain côté, il est intéressant de voir une étude du milieu catholique de la Bretagne profonde… mais pourquoi en faire un film ? Bon, Anna a 14 ans, une belle paire de seins, qui fait rêver son copain (même âge…) et qui l’embrasse maladroitement et qui lui impose un peu trop sa volonté à mon goût ; elle a des chatouillements en hauts des cuisses et utilise mal son oreiller pour se calmer (mieux vaut y mettre la main !!) ; sa mère (Lio à contre-emploi de sa vie !) souffre de descendre de la colline de la vie alors que sa fille va l’y remplacer ; Anna a la gentillesse de montrer son « origine du monde » à son grand-père (Michel Galabru !) qui n’attendait que ça pour partir heureux rejoindre sa défunte épouse ; le jeune curé italien a les mains qui tremblent lorsque la mère sanglote contre lui (peut-être se dit-il qu’il a foutu sa vie en l’air en renonçant à la chair) ; Anna fait échouer inconsciemment sa « confirmation », à cause du doute dans lequel elle est vis-à-vis de Dieu, et probablement à cause de ce qu’elle a fait la veille… en offrant sa chair. Mais, bon, le rythme est lent, trop lent… et on souffre longuement d’écouter toutes ces conneries religieuses, comme le discours opposant l’esprit et la chair ! Rhaaaaa ! Je ne savais pas qu’il y avait encore tant de débiles catholiques… Quand je pense que, alors qu’ils régressent, ils sont en train d’être supplantés par une autre sorte de folie religieuse, encore plus débile…
Ah, au fait, l’été, il pleut et il fait froid en Bretagne. Cela confirme bien mon désir de ne plus y remettre les pieds… d’abord, c’est trop loin de chez moi !
Bref, un film à éviter. Sauf si vous voulez voir le beau visage (cheveux de feu !) et le corps adolescent de la jeune actrice, qui joue bien et a du courage de se dévoiler ainsi.

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